« Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
Les deux sœurs prennent Jésus par le cœur.
"Quand il apprit que celui-ci était malade, Jésus demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. » ….Mystère de son silence… Grand mystère si difficile à vivre pour Marthe et Marie, pour chacun, confronté à l’angoisse de la maladie et de la mort… Nous ne voulons pas de ces lieux douloureux dans nos vies, et nous cherchons de toutes manières à les fuir. Or ces lieux sont ceux de l’enfantement à une Vie nouvelle. Marthe arrive au-devant du Maître, elle lui dit : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! »
La vie et la mort restent deux énigmes pour notre intelligence et pour notre cœur. C’est dans l’existence de cette douleur que se posent les vraies questions ! Surtout quand la maladie nous menace ou qu’elle frappe ceux que nous aimons. L’Évangile nous donne de regarder la vie et la mort dans la paix de l’espérance. Là, nous célébrons déjà la victoire de l’Amour infini de Dieu sur la mort. Nous entrons dans le regard de Jésus sur la mort quand il dit aux disciples : « Lazare notre ami, s’est endormi. »
Retiré au-delà du Jourdain, Jésus revient à Jérusalem malgré le danger, et toute son attitude révèle l’authenticité de son amour. "Lazare est mort" L’inéluctable est là, ce grand mystère avec lequel nous avons beaucoup de difficultés. Nous ne voulons pas de ces lieux douloureux dans nos vies, et nous cherchons de toutes manières à les fuir. Or ces lieux sont ceux de l’enfantement à une Vie nouvelle. Marthe arrive au-devant du Maître, elle lui dit : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! »
Les disciples ne comprennent pas encore que Jésus vient pour sauver l’humanité, la réveiller, la ressusciter ! Quand il s’écrie d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » et que le mort sort les pieds et les mains liés de bandelettes, avec son visage enveloppé d’un suaire, alors, ils comprennent qu’il vient afin de la remettre debout. La mort n’est qu’un sommeil dont Jésus vient nous réveiller. Notre vie traverse la mort corporelle, le Fils de Dieu qui nous a fait vivre avant, nous fera vivre après notre mort, dans sa Résurrection. Notre corps de joie et de misère, aura part à la vie éternelle, au bonheur sans rivage, que Jésus, le Ressuscité, nous donnera au dernier jour.