5ème dimanche de Carême : Quel étrange mystère que celui de la vie qui germe incessamment à partir d
« L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Quel étrange mystère que celui de la vie qui germe incessamment à partir de la mort.
Si nous longeons, en hiver, un champ de blé, rien n’apparaît d’autre, à nos yeux, qu’une grande étendue de terre gelée, humide, craquelée. Et dans cette glèbe froide, des milliers de grains sont en train de pourrir.
Les champs, au dehors, ont pris l’aspect de terrains vagues.
C’est l’heure où meurt le blé.
Mais le mystère de la vie est tel que, de cette mort apparente,
une sève nouvelle va jaillir
et la terre nue va s’ouvrir de milliers de pores, par où autant de pousses feront éclater la vie....
Le mystère est sous nos yeux : de la mort, la vie a jailli.
Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul.
Mais s’il meurt, nous dit le Christ,
il porte beaucoup de fruits.
Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.